Le type de café Robusta est quant à lui originaire d’une région de l’Afrique Occidentale, du bassin du fleuve Congo jusqu’à la plaine de l’Ouganda. Il s’est également diffusé partout en Afrique et en Asie (Indonésie, Inde), où les conditions climatiques ne permettent pas la culture de l’Arabica.
Le nom de Robusta provient de sa résistance : aux parasites, aux fortes températures (il peut supporter des journées à plus de 30°, contrairement à l’Arabica) et aux pluies abondantes. Il s’est répandu à la fin du 19ème siècle quand des maladies décimèrent l’Arabica dans différentes zones du monde.
L’arbuste se développe uniquement à 200-300 mètres d’altitude, dans des zones plus faciles à cultiver et donc à des coûts moins élevés. Une plante de Robusta peut atteindre 12 mètres de hauteur mais on les maintient à 3 mètres pour faciliter la récolte. Le goût du Robusta est plus amer, plus astringent. Son contenu en caféine est généralement plus élevé que celui de l’Arabica, jusqu’à 2,8%. Les Robusta sont caractérisés par une amertume élevée, qui donne à un caffè espresso italin beaucoup de corps et d’arôme.
Du fait de leur amertume les Robusta ne sont, sauf exceptions, jamais commercialisés purs à 100%. Alors que le 100% Arabica est fréquent, avec différents degrés de torréfaction pour plaire aux goûts du public.
Le Robusta sert souvent à donner plus de corps, de force, à l’Arabica. Les mélanges (miscele en italien) sont donc calibrés presque scientifiquement par les maîtres torréfacteurs, pour qui les points forts et les points faibles de chaque grain de café n’ont pas de secrets.
On ajoutera ainsi du Sumatra ou du Java pour obtenir plus de richesse et du corps, une variété de Haïti ou du Vénézuela pour plus de douceur et du Sumatra, du Colombien ou du Celebes pour plus de goût et d’arôme...
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